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Après l’attentat perpétré ce mardi à l’aéroport de Bruxelles, le personnel du plus grand aéroport français ne cache pas son inquiétude.

“On ne le montre pas aux passagers car on est censé avoir le sourire tout le temps, mais on a peur. Vous voyez le dépose-minute, juste là en face ? N’importe qui peut se garer, entrer dans l’aérogare et déposer une bombe”, affirme cette femme de 52 ans.



À Roissy Charles-de-Gaulle, les passagers se montrent fatalistes mardi, mais, derrière les comptoirs, le personnel au sol ne cache pas son inquiétude après les attentats de Bruxelles, pointant du doigt la facilité d’accès au plus grand aéroport français. “Ce qui doit arriver arrivera” : Yvon et Annie résument l’état d’esprit des passagers qui patientent devant les comptoirs d’enregistrement du terminal 2E de l’aéroport parisien, dédié aux vols internationaux. Attentat ou pas, pour ce couple de retraités de l’Eure, il n’était de toute façon pas question de renoncer à rendre visite à leurs petits-enfants à New York.
De fait, l’attentat perpétré mardi matin dans le hall des départs de l’aéroport international de Bruxelles-Zaventem ne semble pas avoir bouleversé les plans des voyageurs, dont beaucoup avouent ne pas être informés. Déployés en force pour rassurer les quelque 180 000 passagers qui transitent chaque jour par l’un des huit terminaux de Roissy, policiers en uniforme et militaires en treillis patrouillent d’un pas tranquille, talkie-walkie à la main. Autre élément du “dispositif de dissuasion” mis en place depuis 9 h 30, un blindé est stationné sur le parking du dépose-minute. Mais pour les 90 000 salariés qui travaillent sur la plateforme, l’insouciance n’est pas de mise. […] Le Point

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