Les commissariats du 10e et du 19e arrondissements de Paris ont été la cible de jets de projectiles et de dégradations par des groupes de lycéens, vendredi 25 mars.
Une bande de jeunes a notamment jeté des pierres contre le commissariat du 19e et tenté de briser ses vitres blindées en se servant de planches en bois comme d’un bélier, alors que les policiers étaient retranchés à l’intérieur.
Après s’en être pris à des commissariats, des lycéens remontés par les violences commises à l’égard d’un des leurs jeudi par des policiers, ont pillé un supermarché de l’avenue Jean-Jaurès à Paris. Avant de se diriger vers un autre, aux abords du canal de l’Ourcq.
Une scène de pillage surréaliste en plein Paris. Il était midi lorsque près de 150 lycéens sont entrés de force dans un Franprix de l’avenue Jean-Jaurès (19e). Dispersée par les policiers après avoir caillassé auparavant le commissariat central de cet arrondissement, la horde de jeunes déchaînés s’est alors dirigée sur l’artère principale qui relie le périphérique à la Place Stalingrad.
Une source policière a confirmé qu’un autre Franprix de la capitale avait aussi été la cible de ce même groupe de lycéens dans la foulée. Selon nos informations, d’un magasin situé à proximité du canal de l’Ourcq, à une centaine de mètres de l’avenue Jean-Jaurès. “Il n’y a pas de notion de dégradation. Il s’agit simplement de vols”, précise une source policière.
“Sur le chemin du retour du commissariat, des casseurs étaient là. Ils ont tenu les grilles du Franprix et nous ont dit d’aller voler. En ressortant, on est allé distribuer la nourriture aux réfugiés de la Place Stalingrad. Bon, c’est vrai, on en a gardé un peu pour nous”, concède auprès de metronews une jeune fille qui a participé au mouvement de foule.
(…) Metronews