Pour l’eurodéputé et ancienne garde des Sceaux, les responsables politiques ont trop longtemps fermé les yeux sur la montée du communautarisme. Elle estime que “le multiculturalisme a démontré ses limites“.
La barbarie et le mal ne sont les traditions d’aucune civilisation !
Ces attentats barbares doivent nous interroger sur ce qui conduit une partie de notre jeunesse, car ils sont Européens (Français, Belges, Anglais…), à s’engager dans ces projets criminels et suicidaires.
La Belgique a-t-elle été naïve vis-à-vis du communautarisme ?
La Belgique, comme d’autres pays, a laissé prospérer le communautarisme ; au départ, souvent pour de bonnes raisons ou par commodité. Mais peu à peu, on a fermé les yeux, on a laissé faire soit par cynisme, soit par impuissance.
Ce qui devait être un « confort », voire une faveur, de regrouper des personnes, des familles selon leur nationalité ou leur origine, s’est transformé en la constitution de groupes avec ses propres règles, s’excluant de la communauté nationale devenue l’ennemie. […]
Ces crimes, le profil des terroristes, leurs parcours de délinquant mettent à mal notre conception de l’intégration, de la cohésion et nous oblige à redéfinir, à refonder notre communauté de destin. Le multiculturalisme a démontré ses limites dans tous les pays européens qui en ont fait l’expérience. Des communautés qui vivent les unes à côté des autres, ce n’est pas la définition de notre République et encore moins la traduction de notre devise républicaine. Ce multiculturalisme, qui conduit au communautarisme par le rejet, l’exclusion ou le mépris de ce qui n’est pas de « la communauté », doit cesser et être empêché désormais partout sur notre territoire national. […]
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