Le résultat est sans équivoque. Certes il y a partout en Europe une forte prédilection pour la politique de redistribution. Mais il existe un rapport manifeste entre l’homogénéité d’une société et le soutien à la redistribution. Plus le pourcentage d’étrangers dans un pays est petit, plus grand est le soutien à la redistribution. Les plus grands adeptes de l’État-providence vivent dans des pays comme le Portugal qui comptent dans leur population un pourcentage relativement faible d’étrangers. C’est dans des sociétés très multiculturelles, comme par exemple aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne, qu’on trouve le moins de soutien à la redistribution.
[…] (Traduction Fdesouche)
Frankfurter Allgemeine Zeitung