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Julien Dray déplore une “stigmatisation”.
Il a appelé dimanche à éviter les «formules qui ne résolvent aucun problème» et qui « stigmatisent», en réaction aux comparaisons faites entre Molenbeek et certains quartiers français dans les médias et par les politiques, tout en reconnaissant «des points communs». «Par les formules, on ne résout aucun problème, on cède aux facilités de la communication, ça ne livre aucune information réelle», a jugé Julien Dray, invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.
«Depuis 20 ans, il y a une ghettoïsation sociale qui donne lieu à beaucoup de choses, d’abord à une montée de la délinquance et puis aussi à des noyaux islamistes qui essaient d’instrumentaliser des points sociaux», a ajouté Julien Dray, conseiller régional PS d’Ile-de-France. «Ce sont des points communs» avec Molenbeek, a reconnu Julien Dray, mais «je n’aime pas qu’on stigmatise, car la majorité de la population de ces quartiers a en assez d’être désignée à la vindicte populaire, elle veut qu’on l’aide, pas qu’on la stigmatise». «Dans ces quartiers, il y a aussi des gens qui se battent, il y a des travailleurs sociaux, des enseignants, des élus», a-t-il ajouté.
Le Point


Une centaine de quartiers français présenteraient des similitudes avec le quartier bruxellois de Molenbeek, a déclaré dimanche le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports Patrick Kanner, en précisant que le gouvernement oeuvrait contre ce problème. Il a évoqué notamment une “baisse des moyens” alloués à ces quartiers.

Il y a aujourd’hui, on le sait, une centaine de quartiers en France qui présentent des similitudes potentielles avec ce qui s’est passé à Molenbeek“, a dit Patrick Kanner lors du Grand Rendez-Vous Europe 1-Le Monde-iTELE.
Selon lui, “Molenbeek (…) c’est une concentration énorme de pauvreté et de chômage, c’est un système ultracommunautariste, c’est un système mafieux avec une économie souterraine, c’est un système où les services publics ont quasiment disparu, c’est un système où les élus ont baissé les bras“, a-t-il précisé. “Mais il y a une différence énorme aussi et (…) n’ai pas de leçons à donner à la Belgique et à ses pouvoirs publics mais il est vrai que nous prenons le taureau par les cornes dans ces quartiers“, a relevé le ministre de la Ville.
Selon le ministre de la Ville, cette situation trouverait notamment ses racines dans les émeutes urbaines de 2005, qui ont contribué au développement du salafisme dans certains quartiers, en fragilisant la jeunesse devenue par la suite une cible pour des “prédateurs“. “Nous avons tous une part de responsabilité“, a-t-il observé en mettant cependant en cause la baisse des moyens alloués à la police, à l’Education nationale et au monde associatif par la majorité précédente. Il y a eu un problème de mauvaise gestion de ces quartiers pendant les années notamment du quinquennat de M. Sarkozy“, a dit Patrick Kanner.
Le Figaro

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