Sur les neuf migrants qui ont participé au projet pilote AGRIV à Neuchâtel qui vise à intégrer des réfugiés dans l’agriculture, seuls deux ont été engagés comme stagiaires, rapportent mardi L’Express et L’Impartial.
(…) Le résultat mitigé s’expliquerait notamment par une période de formation trop courte, critiquent les agriculteurs partenaires du projet. Les participants ont six semaines pour apprendre les bases du métier, alors qu’il faudrait compter six mois, voire une année pour maîtriser les engins agricoles, apprendre les cycles des saisons, explique Yann Huguelit, directeur de la Chambre d’agriculture et de viticulture. (…)
L’intégration de réfugiés suppose un salaire décent et des conditions de travail corrects. Or, le salaire minimum inscrit dans les conventions collectives de travail (CCT) bloque souvent les agriculteurs qui préfèrent engager les migrants comme stagiaires plutôt qu’employés. (…)
Merci à Hofer