(…) Un peu comme après les attentats de Bruxelles, la traque de potentiels complices et le renforcement des mesures de sécurité a incité les terroristes à accélérer leurs plans pour commettre au plus vite un second attentat. C’est du moins la thèse que défend le chercheur Thomas Jensen dans le Washington Post, avec force modèles mathématiques, affirmant que la lutte contre le terrorisme aurait pour effet de créer… plus de terrorisme. Du moins, à court terme.
«Quand les autorités se rapprochent des terroristes, qu’elles déjouent des plans d’attaque et arrêtent des suspects, eux réagissent en attaquant plus tôt pour ne pas être pris», écrit-il.
Faut-il pour autant s’empêcher de déployer des efforts après un attentat? Non, répond le chercheur. «Nous devons apprendre à vivre avec le terrorisme. Et il peut être bon de se rappeler qu’il n’y a qu’un très petit risque de devenir victime.»
Merci à cathyB