Pour Marc Crapez, politologue et blogueur, face au terrorisme, c’est la peur qui domine et la loi du silence.
La règle de l’omerta, du clientélisme et des « services » rendus pousse les membres d’une communauté à ne rien voir, ou à considérer la police comme une menaçante force d’occupation d’un territoire déjà acquis à la cause de l’islam.
Les élites ferment les yeux, la classe politique est veule, les intellectuels ne veulent pas voir. Les policiers font une sorte de grève du zèle, sachant que leur hiérarchie les lâchera au premier tournant. L’ex-DST n’a plus véritablement de doctrine et, surtout, de détermination.
C’est, en effet, la peur qui domine. Chacun a peur de commettre la gaffe ou l’impair qui, dérogeant au politiquement correct, mettrait sa carrière en jeu.
Le cursus des terroristes indique, primo qu’il n’aurait pas fallu des frontières poreuses avec les « migrants » ; secundo qu’il aurait fallu une application effective des peines de prison ; tertio qu’il aurait fallu des contrôles à caractère discriminatoire, au faciès ou au jugé (cas de l’individu déambulant en bob et lunettes noires dans l’aéroport).
Lors de la précédente vague d’attentats, témoignant sur BFM-TV, le logeur de Saint-Denis déclarait : «On m’a demandé de rendre service et j’ai rendu service.» À Molenbeek et autres enclaves majoritairement peuplées d’immigrés (Courcouronnes, Montreuil, Saint-Denis, Bobigny, Aubervilliers), l’islam fondamentaliste agit comme le parti de l’Inca, dans Le Temple du soleil d’Hergé, où un membre de la confrérie clandestine menace un de ses frères de sang en lui disant : «Tu sais ce qu’il en coûte de désobéir aux ordres de qui tu sais.» […]