Jeannette Bougrab, ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, est depuis septembre 2015 à la tête de l’Institut français de Finlande. Où elle ne ferait pas l’unanimité. Selon Le Canard Enchaîné, les salariés de l’organisme ont dénoncé son “management brutal et aléatoire” et le ministère des Affaires étrangères a reçu un “SOS” non pas de Français en zone de guerre… Mais des agents d’un centre culturel qu’il gère : l’Institut français de Finlande.
Selon Le Canard Enchaîné, la directrice des ressources humaines du Quai d’Orsay a reçu une plainte par écrit des salariés de l’organisme de l’Institut français de Finlande à l’encontre de Jeannette Bougrab, leur nouvelle patronne, pour “management brutal et aléatoire”.
Un poste qu’elle a accepté suite aux attentats de Charlie Hebdo. A l’époque, l’ancienne secrétaire d’Etat avait témoigné dans plusieurs médias sa tristesse après l’assassinat de Charb, en se présentant comme sa compagne. Relation fermement démentie par la famille du dessinateur. Critiquée, elle avait alors décidé de prendre du recul et avait annoncé avoir accepté un poste “modeste” à l’ambassade de France en Finlande, pour “changer d’air après la violence et la méchanceté ”. Cette nomination comme conseiller culturel à l’Institut français de Finlande aurait été en réalité politique selon un haut fonctionnaire cité par Le Canard enchaîné. “A force de pleurer, Hollande lui a donné un truc”.
Or la violence qu’elle a voulu fuir, semble de nouveau présente. Mais cette fois, ce seraient les agents expatriés qui en souffriraient de la part de leur nouvelle patronne. Ils dénoncent un management “vécu comme brutal et aléatoire” qui a conduit certains d’entre eux “dans une détresse psychologique et physiologique intense (perte de sommeil, tremblements, malaise, pleurs, stress)”.