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13/04/16

En réponse au maire d’Avignon qui condamne fermement les articles de Djaffer Ait Aoudia parus dans Paris Match, le journaliste vient de diffuser sur le site de l’hebdomadaire une vidéo où l’on voit des enfants prendre des cours sur l’Islam et une interview de Cécile Helle.

Alors que le maire d’Avignon “condamne avec la plus ferme indignation de tels écrits et une telle attitude” (les articles parus récemment dans Paris Match signés Djaffer Ait Aoudia, intitulés “Reine Jeanne, la cité des salafistes” et “Avignon: La Reine-Jeanne, cité des islamistes”) le journaliste de Paris Match vient de mettre en ligne sur le site de l’hebdomadaire une vidéo montrant des enfants apprenant l’islam dans la salle municipale du quartier de Saint-Chamand.

(…) Le Midi Libre


10/04/16

Le quartier avignonnais de la Reine-Jeanne, situé à l’est de la cité, avait fait l’objet d’une enquête par l’hebdomadaire Paris Match. Du côté de la municipalité avignonnaise, on considérait l’article comme “un brûlot tenant plus de la provocation que de la réalité“, Cécile Helle jugeant son contenu “outrancier et scandaleux” […]

Pendant la prière à la mosquée Assunnah, carrefour des prédicateurs les plus extrêmes.

Dans sa dernière livraison, jeudi dernier, et avant la mise en ligne d’une vidéo de l’école coranique installée dans le quartier, Paris-Match remet une couche sur cette “banlieue provençale où la charia apparaît déjà“. De quoi immédiatement relancer la polémique. Cécile Helle s’est déclarée très touchée par cette nouvelle salve “à charge” pour sa ville : ” Je n’accepte pas la stigmatisation d’un quartier au travers de propos qui ne me semblent pas correspondre à la réalité. […]

Je vois bien quelle image cela peut véhiculer sur la ville et cela me touche, répond-elle. On me reproche de travailler avec l’imam Krabch: on se rencontre au même titre que les autres représentants de toutes les autres communautés religieuses dans le cadre d’une association comme il en existe à Marseille par exemple, qui garantit le vivre-ensemble et le principe de laïcité. (…)

On nous reproche aussi de prêter une salle municipale pour des cours de Coran. Ce sont des cours de langue étrangère d’origine mis en place en partenariat avec le consulat du Maroc et l’Éducation nationale pour l’apprentissage de la langue et de la culture. On nous demande juste de mettre à disposition une salle pour en assurer la permanence.”

La Provence

Merci à Lilib

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