Tout commence en décembre dernier lorsque deux signalements parviennent au commissariat de Draveil. L’organisme Tracfin (Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins) et la Banque populaire Rives de Paris, soupçonne un abus de faiblesse exercé sur le centenaire au sein même de l’hôpital.
Lors de l’enquête, les policiers épluchent méticuleusement les cinq comptes bancaires du vieil homme. Très vite, leurs soupçons se portent sur un membre de l’association des cheminots qui reçoit d’importants paiements par chèque. « Les opérations enregistrées sur les comptes débutent en juillet 2014, confie une source proche du dossier. Le montant des chèques est estimé à 255.000 € ».
Les relevés bancaires font, entre autres, état de retraits par carte bancaire, estimés pour leur part à 100.000 € sur la même période. A cela s’ajoute le rachat d’assurances-vie pour un montant de 109.000 €. Au total, plus de 500.000 € se seraient volatilisés des comptes du centenaire.
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