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Au terme de trois jours de procès et de deux heures de délibération, Hedy Haifi et Hakim Falahe, 22 ans, jugés pour l’attaque armée d’un couple de septuagénaires à leur domicile de Perpignan en juin 2013, ont été reconnus coupables ce mercredi après midi par la cour d’assises des Pyrénées-Orientales.

Les deux accusés ont été condamnés à 12 ans de réclusion criminelle dont, par délibération spéciale, une peine de sûreté de la moitié soit 6 ans.

L’Indépendant

(Merci à Bobbynette)


[…] Cette femme de 75 ans, percluse de douleurs, a dû s’asseoir sur une chaise, appuyée sur sa canne mardi matin devant la barre de la cour d’assises des P.-O. pour porter la mémoire de son mari. Celui qui l’épaulait pour avancer quand elle était figée par ses problèmes chroniques de santé. Lui avec qui elle avait toujours tout partagé jusqu’à son dernier souffle à l’automne dernier.

Le bonheur comme les coups durs et cette terrible nuit du 11 au 12 juin 2013 où ils avaient été attaqués par des individus armés, chez eux, à Perpignan, jusque dans leur lit conjugal. Une heure d’effroi dont répondent depuis lundi Hedy Haifi et Hakim Falahe, 22 ans, respectivement défendus par Me Philippe Capsié et Me Fabien Large.

À 5 heures, ils sont arrivés, ils étaient trois, ils m’ont défoncé la porte et direct dans la chambre, raconte-t-elle. Je venais de me coucher, je ne dormais pas encore. Ils ont crié que c’était la PAF ou la police, je ne savais même pas ce que c’était. On ne pouvait pas les reconnaître, ils étaient cagoulés, gantés, habillés en noir. On ne voyait même pas leur bouche. Rien. Même pas le blanc des yeux. Ils ont commencé par mon mari pour savoir où on avait les lingots, notre coffre, l’argent… Mais on n’avait rien. Ils m’ont tout fichu en l’air. Ils ont commencé à taper mon mari avec la crosse du revolver pour le faire parler. Il était à moitié sonné et il a dit ce qu’il avait pour ne pas recevoir d’autres coups.

Pourtant, le calvaire dure, et s’intensifie. “Ils m’ont bousculée. Il y en a un qui a regardé sur moi si je n’avais pas des bijoux, il a même soulevé ma chemise de nuit pour voir. Et puis toujours des coups et des coups sur mon mari. Ils l’ont assommé complètement. Avec le revolver, le plus grand faisait tourner le barillet et il était chargé. Il refermait et crac, sur la tête de mon mari. Ils l’ont ligoté. Ils ont pris le couteau à pain, ils voulaient lui couper les doigts.” […]

L’Indépendant

Merci à Bobbynette

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