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Ils ont une chambre, une annexe ou juste un canapé de disponible. Surtout, ils ont du cœur. La rédaction de Pleine vie a mené son enquête sur ces retraités qui ont décidé d’accueillir des réfugiés. Une leçon de vie.

Pour beaucoup, les images du petit Aylan, 3 ans, gisant sur une plage turque, début septembre 2015, ont fait l’effet d’un électrochoc. “J’avoue que j’ai foncé tête baissée, je ne me suis pas posé de questions. Cela m’a semblé naturel d’accueillir quelqu’un dont la situation était intenable dans son propre pays” raconte Daniel, 87 ans. Depuis la fin du mois de novembre, l’ancien ingénieur partage son vaste pavillon de la région parisienne avec Hazem, un Irakien de 47 ans. “Il occupe tout le premier étage et moi, le rez-de-chaussée. La cohabitation se passe très bien.” Hazem a fui le terrorisme, les attentats qui secouent régulièrement Bagdad. Laissant femme et enfants, il a rejoint la Turquie, puis la Grèce dans une embarcation de fortune. (…)

Saïd, 25 ans, réfugié Afghan, chez Marie-France

Saïd, “Être chez Marie-France et son mari, c’est plus facile pour apprendre la langue, la culture française. Ils m’aident beaucoup. C’est un peu comme des grands-parents !”

Marie-France, 73 ans, ex chargée de communication, Paris, “Tous ont vécu des parcours très difficiles. Ils nous parlent de leur famille, de leur vie là-bas… Alors on essaie de leur apporter ce qu’on peut, ce qu’on est, la joie de les accueillir. On les encourage dans leurs démarches, leur recherche de travail. On les aide quand ils reçoivent des papiers, on échange beaucoup. On a gardé des contacts avec tous. Evidemment, être accueilli dans une famille, ça pousse à aller de l’avant, sans doute plus que lorsqu’on est hébergé dans un centre d’accueil !” (…)

“Ouvrir notre porte aux réfugiés, c’est un pied de nez aux frilosités, aux égoïsmes ! Cela fait partie de nos valeurs, de notre éducation”, continue-t-elle.

“Evidemment, quand on a pris cette décision, raconte Georges l’Alsacien, je me suis dit : on ne va pas s’attirer que des sympathies dans le village mais, au final, on n’a eu qu’une seule remarque !” (…)

Pleine vie

Merci à cathyB

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