16/04/2016
En 1997, David Vallat est condamné à six ans de prison pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. A sa sortie, l’ex-jihadiste change radicalement de vie et se jette “à corps perdu” dans le travail. “Il fallait que je m’occupe l’esprit“, témoigne-t-il aujourd’hui.
“Selon mes critères je n’ai jamais commis l’irréparable Je n’ai pas à supporter le poids de la culpabilité de ce que j’aurais à regretter. Je ne demande pardon à personne. Les journalistes de Charlie Hebdo j’aurais pu les tuer…“.
13/04/2016
“Le message qu’on veut nous faire passer c’est de nous taire. De nous autocensurer (…) C’est le piège dans lequel il ne faut pas tomber“, a déclaré David Vallat. L’ancien djhadiste, auteur de l’ouvrage “Terreur de jeunesse”, qui a combattu en Bosnie, estime que le djihadisme “n’est pas une idéologie d’adhésion, mais qui vous récupère après que vous ayez procédé à des ruptures : qu’elle soit sociale, scolaire, familiale, sentimentale“.
“Notre problème n’est pas l’Islam, c’est le wahhabisme“, insiste-t-il. “On leur promet le paradis dans l’au-delà mais c’est l’enfer sur Terre qui les attend“, ajoute David Vallat, persuadé qu’il faut lutter sur le point des idées, politiquement et socialement.
David Vallat a été condamné à six ans de prison pour avoir assuré le soutien logistique du GIA, groupement auteur des attaques de 1995 au métro Saint Michel à Paris ayant fait 8 morts et 200 blessés.
Impliqué dans l’attaque de St Michel, il parle sur TF1 : confessions d’un jihadiste repenti
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