Dounia Bouzar a répondu aux critiques dont le Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’Islam (CPDSI) a fait l’objet. L’anthropologue a pointé un décalage entre la conception “bureaucratique” des parlementaires et la réalité de la déradicalisation.
Par ailleurs, elle a estimé qu’avec ses déclarations sur le voile à l’université, le Premier ministre faisait “le jeu de Daesh”. “Daesh met en avant un complot contre les musulmans et la laïcité à deux vitesses“, a-t-elle affirmé, estimant qu’une “maman avec son foulard“, était traitée différemment d’un “papa avec sa kippa“. Pour la chercheuse, ce système à deux poids deux mesures expliquerait en partie le nombre de jeunes à être séduits par le discours jihadiste en France.