Soupçonnés de crimes rituels, des commerçants, qui seraient de nationalité rwandaise, ont été brûlés vifs à Lusaka, au cours d’émeutes xénophobes qui ont secoué la ville lundi et mardi.
De source sécuritaire, «Le nombre officiel de personnes tuées depuis le début des troubles lundi est de deux morts. Les deux personnes ont été brûlées vives le 18 avril 2016 à Kanyama», un bidonville de Lusaka. Tout serait parti de la découverte de sept cadavres amputés de plusieurs organes, en l’occurrence des oreilles, un cœur et un pénis. Ces actes de barbaries auraient été commis par des commerçants rwandais dans le cadre d’un rituel.
En représailles, des émeutes ont éclaté lundi 18 avril et se sont propagées le lendemain mardi, dans plusieurs quartiers pauvres de Lusaka. Etaient visés, essentiellement des Rwandais, des Congolais et des Burundais installés dans ces quartiers. Des centaines de personnes ont été lapidées, des maisons et des commerces soupçonnés d’appartenir à des Rwandais saccagés.