Victime avant d’être accusé. Le « bijoutier de Nice », Stephan Turk, avait suscité en 2013 un raz de marée de soutiens après avoir abattu un jeune braqueur. Aujourd’hui, c’est le procès du second braqueur présumé jugé notamment pour « vol avec arme » qui s’ouvre devant les assises des Alpes-Maritimes. Le joaillier se retrouvera plus tard dans le box des accusés pour « homicide volontaire » dans un procès séparé.
Le 11 septembre 2013 au matin, Stefan Turk, alors âgé de 67 ans, avait été roué de coups avant d’être forcé de céder le contenu de son coffre-fort. Il avait ensuite fait feu à trois reprises depuis le seuil de son commerce avec un pistolet semi-automatique non déclaré. L’une des balles avait touché mortellement dans le dos Antony Asli, 19 ans, passager arrière du scooter qui était tombé à terre tandis que son complice au guidon s’était enfui.
C’est ce complice présumé, qui comparaît aujourd’hui. Ramzi Khachroub, 22 ans, nie toute participation et a même un alibi, sujet à caution selon les enquêteurs.
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