Le suspect-clé des attentats de Paris Salah Abdeslam a choisi d’être défendu en France par un un ténor du barreau, le Lillois Franck Berton. Et, comme le souligne le quotidien belge Le Soir, c’est l’Etat qui va prendre en charge ses frais d’avocat, via le dispositif d’aide juridictionnelle.
Ce mécanisme, mis en place en 1972, est soumis à deux conditions : ses bénéficiaires doivent être Français, ou citoyen d’un État membre de l’Union européenne ou étranger en situation régulière ; et ils doivent percevoir moins de 1.000 euros de revenus par mois […]
Salah Abdeslam répondant à ces deux critères, il a donc pu activer cette aide (collectée via les impôts) et choisir librement son avocat.