Le député européen et candidat à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, était interrogé dimanche sur France 3 sur les violences ayant émaillé les récents défilés contre la “loi Travail”, notamment jeudi.
«Nous n’avons aucune gloire à tirer du fait qu’un policier soit grièvement blessé par une pierre, aucune gloire. Ca me fait mal au cœur pour lui, comme pour le môme qui a perdu son œil», a détaillé le co-fondateur du Parti de gauche, se montrant soucieux de ne pas opposer policiers et manifestants.
«On doit dire d’abord ‘un policier qui frappe quelqu’un à terre ou qui tire quelqu’un par les cheveux ou qui fait un tir tendu, se déshonore’. Mais, à l’inverse, les nôtres, en aucun cas ne doivent s’associer à cette violence», a-t-il ajouté.
M. Mélenchon a évoqué «une malveillance absolue du haut commandement de la police», assurant ne pointer «du doigt que le ministre de l’Intérieur». «Ces hommes avec ces uniformes, ce sont des hommes qui obéissent (…) mais quand (…) vous barrez un pont et que vous permettez aux casseurs d’être tranquilles pendant au moins un quart d’heure, alors vous permettez de manière délibérée la violence», a-t-il estimé.