Douze jeunes femmes ont concouru le 23 avril pour la deuxième édition du concours « fashion diversity », organisé dans le cadre du festival « 2016 année des langues du monde ». « L’idée, c’était d’exprimer la diversité culturelle de Roubaix à travers la mode », raconte Noëlie Dahou, qui a organisé l’événement avec l’association UDSSF (Union pour le développement et la solidarité sans frontières). Ces femmes représentaient la Thaïlande, l’Ukraine, le Gabon, la Guinée, le Cameroun, le Vietnam, la Pologne, l’Algérie, le Maroc, le Bénin et la Réunion.
Si on avait essayé de trouver une figure qui incarne mieux que Fatima Mohammad le melting-pot à la roubaisienne, on se demande si on serait parvenu à nos fins. La jeune femme est née d’un père Pakistanais et d’une mère Thaïlandaise qui se sont rencontrés en France. Elle est née à Bangkok, la capitale du royaume thaïlandais. Et depuis son premier anniversaire, elle vit à Roubaix, parfois qualifiée de « ville aux cent nationalités ».
C’est à elle que le jury du concours « fashion diversity 2016 » a décerné le titre informel de « miss diversity », le 23 avril au théâtre Pierre-de-Roubaix (lire ci-dessous). En ceignant cette écharpe, la jeune Roubaisienne de 18 ans n’a pas souhaité devenir un symbole ni être étiquetée « issue de la diversité ».
Elle est ce qu’elle est, c’est tout. Une jeune femme qui se sent « pleinement Française » tout en ayant deux autres cultures qui coulent dans ses veines. Et qui est fière, désormais, de « représenter les personnes d’origine étrangère à Roubaix ». […]
(Merci à fran95_5)
