Les campagnes de recrutement de l’administration pénitentiaire ont fait mouche. Les candidats sont nombreux à postuler au travail de surveillant pénitentiaire. La seule école de France est à Agen (Lot-et-Garonne). Ici, les élèves sont formés pendant huit mois.
Atelier de secourisme, mises en situation comme des départs de feu, prise en charge d’un prisonnier auto-mutilé… “On demande à un agent d’être secouriste, facteur, médecin, psychologue… Et c’est très très très compliqué de nos jours”, explique le professeur Bruno Dorisy.
Les journées sont rythmées, mais la possibilité de décrocher un emploi stable et en CDI séduit. La plupart des élèves se présentent après un licenciement ou dans le cadre d’une reconversion. En 2016, 2 100 élèves seront formés. Un recrutement sans précédent qui répond au manque de surveillants constaté depuis des années.
