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L’observatoire de la politique de la ville a publié ses chiffres : on compte 5,3 millions de Français vivant dans l’un des 1 436 quartiers dits prioritaires. A Amiens (Somme), dans le quartier Amiens-Nord, près d’un habitant sur trois est au chômage. Dans les quartiers prioritaires, les inégalités sont encore nombreuses.
Davantage précaires et moins diplômés, les habitants de ces quartiers cumulent les difficultés. On y trouve les populations les plus fragiles : des familles monoparentales, des jeunes, des étrangers… Tous se battent contre l’exclusion sociale.


Y a-t-il en France « un appartheid social et territorial » ? La formule employée par le Premier ministre Manuel Valls l’an dernier avait choqué. Mais la question est de nouveau posée par les auteurs d’un rapport sur les quartiers défavorisés. Ils concernent plus de cinq millions de personnes, et les chiffres sont accablants, dans tous les domaines.

Plus de chômage, plus d’échec scolaire, moins de médecins, moins d’infirmières. Dans tous les domaines, le contraste entre les 1 500 quartiers considérés comme prioritaires et le reste du pays est frappant et toujours au détriment de ces zones.  C’est ce que pointe l’Observatoire national de la politique de la ville dans son rapport 2015 […] Que faire donc, pour améliorer la vie des plus de cinq millions de personnes qui vivent dans ces quartiers populaires ? Le gouvernement entend cesser de privilégier uniquement le logement pour se concentrer sur tous les à-côtés de la politique de la ville, c’est-à-dire soutenir les associations de quartiers ou encore renforcer les moyens donnés aux établissements scolaires prioritaires.
A cet effet, ce sont cinq nouveaux milliards d’euros qui ont été débloqués sur dix ans avec l’objectif avoué d’apporter davantage de mixité sociale dans ces zones. Ces zones où aujourd’hui la majorité des habitants estiment que leur qualité de vie est mauvaise.
RFI
Merci à cathyB

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