La T2C [NDLR : la société de transport de Clermont-Ferrand] vient de se séparer de l’un de ses salariés. Motif invoqué : le conducteur ne voulait pas tendre la main aux femmes qu’il croisait. Lui nie pourtant toute volonté de discrimination.
Le salarié était dans le collimateur depuis plusieurs mois. L’été dernier, il avait déjà écopé d’une mise à pied de quinze jours suite à un premier incident : il avait refusé de saisir la main d’une cadre de la T2C. « Comme je le fais toujours, j’ai essayé de lui expliquer ma position, mais elle s’est sentie humiliée », déplore le désormais ex-conducteur de bus et de tram.
L’intéressé, de confession musulmane, assure aussitôt que ses convictions religieuses n’ont rien à voir dans son attitude. « Je suis très pudique, le contact physique avec les femmes me met mal à l’aise. C’est un blocage lié à ma culture, à mon éducation. Même ado, j’étais comme ça. Ça ne m’empêche pas de leur dire bonjour, de leur parler, d’être avenant ». (…)
Merci à domi