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C’est une répercussion des feux au Canada. Comme des milliers de travailleurs immigrés, Jonathan Infante se retrouve sous le coup d’une expulsion du Canada, victime des incendies en Alberta qui le privent de son emploi. Leur permis de travail est attaché à la société ou à l’entreprise qui les embauchent et, licenciés ou arrivés en fin de contrat, ils deviennent automatiquement des clandestins. Environ 70 000 étrangers sont détenteurs d’un permis de travail en Alberta.
Marco Luciano, membre du Comité de défense des droits des travailleurs migrants au Canada raconte qu’« ils ont été évacués depuis leur lieu de travail sans avoir le temps ou la possibilité de repasser à leur domicile » pour prendre quelques vêtements ou des effets personnels. « Ils ne sont pas sûrs de ce qui va leur arriver, car ils ont perdu leur travail et leur statut de résident est devenu précaire. Beaucoup s’attendent au pire», ajoute Marco Luciano. Sans savoir ce qu’il est advenu au Wendy’s de Fort McMurray où il travaillait, Jonathan Infante est inquiet, car le salaire de la chaîne de restauration rapide fait vivre sa femme et ses deux enfants restés aux Philippines. […]
Une situation compliquée pour ces étrangers qui ont, pour certains, perdu leurs papiers officiels et passeport dans les incendies sans avoir d’économies pour assurer le quotidien immédiat. Des ambassades ont cependant offert l’assistance avec par exemple le remplacement des passeports. Egdon Parra, proche de plusieurs travailleurs étrangers à Fort McMurray, espère que le gouvernement canadien fera preuve de compassion, car ce «serait une catastrophe si on leur demandait de quitter le Canada». […] Le Point

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