Interdiction de la publicité, restriction sur les produits en eux-même et diminution des formats des recharges, les professionnels de la cigarette électronique s’inquiètent.
Deux millions d’utilisateurs de cigarettes électroniques en France… Alors que s’ouvre lundi à Paris, la première édition du sommet de la “vape” où il sera notamment question de l’essor de la cigarette électronique, mais aussi des risques de cette “alternative” à la cigarette, les professionnels redoutent les effets d’une nouvelle directive européenne, dont l’entrée en vigueur est prévue le 20 mai.
La publicité interdite. Le premier changement avec cette directive concerne la publicité. A partir du 20 mai, toute communication ou publicité sur la cigarette électronique sera interdite en France. Concrètement, les fabricants ne pourront plus diffuser de spots publicitaire en télévision ou en radio, ni d’encart publicitaire dans les journaux. Mais en plus de cela, les revendeurs, c’est-à-dire les boutiques de cigarettes électroniques (plus de 2.000 en France), n’auront plus le droit d’exposer leurs produits en vitrine.
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Des restrictions sur les produits. La réglementation européenne qui va être transposée en France prévoit encore d’autres restrictions, notamment sur les produits eux-mêmes. Officiellement, ces mesures sont prises pour des raisons de sécurité, mais cela va surtout compliquer la vie des vapoteurs… Les flacons de liquides par exemple, contenant ou pas de la nicotine, qui existent aujourd’hui en 20, 50 ou même 100ml, ne pourront plus dépasser 10ml, ce qui obligera les utilisateurs a en acheter plus souvent. Enfin, la contenance des réservoirs de cigarettes électroniques sera limitée elle aussi limitée à 2ml. Une limite censée gêner les vapoteurs intensifs, qui devront les recharger plusieurs fois par jour.
Europe1