Stefany, rescapée du Stade de France témoigne.
Six mois après les attentats du 13 novembre, la plupart des blessés sont rentrés chez eux. D’autres sont toujours hospitalisés à cause de leurs blessures physiques, ou à cause du stress post-traumatique. Omar Dmougui était agent de sécurité au stade de France le soir des attentats.
Un des kamikazes s’est fait sauter tout près de lui, miraculeusement, il n’a pas été blessé, mais ne se remet pas de ce qu’il a vu ce soir-là. Omar ne sait pas quand il pourra rentrer chez lui.
Mohamed Amghar fait partie des 350 blessés des attentats de Paris de novembre dernier. Agent de sécurité du Stade de France au moment des faits, il reste profondément traumatisé.
Ces blessures-là se sont refermées aujourd’hui, mais d’autres sont bien plus profondes. “Ces cicatrices sont là et vont rester à vie bien sûr, mais le problème est psychique. La peur et la méfiance se sont installées. J’ai peur de tout le monde“, confie Mohamed. Des blessures psychologiques encore vivaces. Incapable de retrouver le sommeil, Mohamed est encore en arrêt maladie et suivi psychologiquement.