Le cinéaste estime que le choix du 23 juin est difficile entre le “projet néolibéral” de l’Union et une fuite en avant vers l’extrême droite.
[…] « Si on quitte l’Europe, on sait que les gouvernements britanniques vont vouloir déréglementer davantage, diminuer la protection sociale encore plus vite, détruire l’environnement encore plus rapidement et nous allons nous retrouver avec un gouvernement d’extrême droite », a affirmé le cinéaste. Mais, a-t-il ajouté, « l’Union européenne est un projet néolibéral qui pousse aux privatisations, à la déréglementation et la protection sociale des travailleurs est sans cesse remise en cause », a-t-il dit.
Selon lui, la question est de savoir « comment lutter contre cela le mieux possible : est-ce en restant dans l’Europe […] ou en étant en dehors, c’est un choix tactique ». « Il est possible qu’en restant dans l’Europe, qu’en établissant des alliances avec d’autres partis de gauche en Europe, nous puissions mieux nous en sortir, mais c’est un moment extrêmement dangereux », a conclu le réalisateur.
Le Point