Cécile Bourgeon, mère de la fillette disparue en 2013, sera jeudi sur le banc des parties civiles dans le procès d’un homme jugé pour l’avoir violée en 2012.
Incarcérée depuis octobre 2013 après avoir été mise en examen “pour coups mortels aggravés” sur sa fille, Fiona, Cécile Bourgeon est attendue jeudi à la cour d’assises du Puy-de-Dôme. Mais en tant que victime, cette fois. Elle s’est en effet constituée partie civile dans le procès, qui va durer deux jours, d’un homme qu’elle accuse de l’avoir violée, le 5 mai 2012. A ses côtés, une autre femme, qui aurait également été violée par Adel S, le 28 avril de la même année. L’accusé nie les faits qui lui sont reprochés.
“La pire journée de ma vie”. Cet homme de 37 ans était une connaissance du petit ami de Cécile Bourgeon, à l’époque. Le 5 mai 2012, à la sortie d’une boîte de nuit de Clermont-Ferrand, l’homme lui aurait proposé de la raccompagner, mais l’aurait en réalité emmenée chez lui. Là, il l’aurait séquestrée pour la violer, selon France 3 Auvergne. La mère de la petite Fiona était allée porter plainte le jour-même pour viol et séquestration contre cet homme, et le viol avait été constaté par un médecin au CHU clermontois. “J’ai passé la pire journée de ma vie, j’ai peur…”, avait-elle aussi écrit dans un SMS à son petit copain de l’époque, indique Le Parisien.
Qui est-il ? Adel S. a été interpellé fin janvier 2014, alors qu’il revenait d’Algérie où il avait vraisemblablement fui, selon France 3 Auvergne. L’homme était alors visé par un mandat international émis suite aux deux viols. En mai 2013, quelques jours après la disparition de sa fille de cinq ans, le 12, Cécile Bourgeon avait accusé Adel S. de l’avoir enlevée pour se venger. Mais il avait rapidement été mis hors de cause par les enquêteurs.
Merci à hipopo75