Le gouvernement autrichien a annoncé vendredi renoncer à son projet controversé de contrôles frontaliers au col du Brenner, l’un des principaux axes de transit vers l’Italie à travers les Alpes, envisagés pour prévenir un éventuel afflux de migrants.
Vivement contesté par Rome et par l’Union européenne, ce projet de contrôles, qui auraient le cas échéant été accompagnés par l’érection d’une clôture, devait entrer en vigueur d’ici à la fin du mois.
La mesure n’est toutefois pas justifiée “en ce moment”, a reconnu le nouveau ministre autrichien de l’Intérieur, Wolfgang Sobotka, lors d’une conférence de presse avec son homologue italien Angelino Alfano au Brenner. “Le nombre de migrants clandestins est quasiment tombé à zéro ces dernières semaines”, a admis le ministre autrichien. […]
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avait qualifié la semaine dernière de “catastrophe politique” une possible introduction de contrôles au Brenner, un col ferroviaire et routier qui voit transiter quelque 5.500 camions par jour.
Le Point