Fdesouche

13/05/2016


Jean-Paul Huchon ne rejoindra finalement pas l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer), chargée de surveiller la bonne utilisation du réseau ferré par la SNCF, notamment. Alors que l’ancien président de la région Ile-de-France devait en prendre la présidence à partir de juillet – pour une rémunération à hauteur de 148.000 euros brut annuels –, Matignon a décidé de renoncer à cette nomination.
Pour justifier cette décision, Matignon avance un argument de poids : la nomination de Jean-Paul Huchon courait de sérieux risques d’annulation. Membre du conseil de surveillance de la SNCF jusqu’à très récemment et ancien président du Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif), Jean-Paul Huchon n’aurait en effet pas pu prendre de décision concernant ces deux entreprises sans courir un risque de “conflit d’intérêts sous-jacent”.
Face à la polémique suscitée par le salaire prévu pour cette mission et aux accusations de recasage, l’ancien président PS de la région Ile-de-France s’était justifié, samedi 7 mai, dans Le Parisien : “C’est un poste un peu technique. Mais pas nul : je serai un peu le CSA [Conseil supérieur de l’audiovisuel] du rail”“J’ai bien été le président du Stif, et les trains, je connais. Eh oui, je peux encore servir !” ajoutait-il.
Petit lot de consolation pour Jean-Paul Huchon : la mission sur le tourisme, que Matignon lui a confiée fin janvier, elle, est bien maintenue. D’une durée de six mois, elle concerne “la relance de la destination France”, après les attentats de 2015. “Jean-Paul Huchon est légitime pour conduire cette mission, défend Matignon. Il a été président de la région Ile-de-France pendant dix-sept ans ; c’est la première destination touristique mondiale et la plus impactée par les attentats. La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, et la maire de Paris, Anne Hidalgo, ont également soutenu cette démarche.”
Les services du Premier ministre précisent qu’un premier rapport intermédiaire a déjà été présenté. Les conclusions des travaux seront rendues en juillet. Rémunération : 3.500 euros net par mois.
France TV Info
 


07/05/2016

« Dans la vie, les gentils ne perdent pas toujours » , aurait déclaré l’homme politique qui selon Le Monde n’aurait pas tout perdu. Le socialiste a été nommé chargé d’une mission de conseil pour relancer l’attractivité touristique de la France, qui souffre après les attentats de Paris. Une activité rémunérée. « C’est une façon pour Manuel de reconnaître que je n’ai pas totalement démérité » , aurait-il analysé.

Au programme, de nombreux voyages: Berlin, Londres, Madrid ou New York pour recueillir ‘l’expertise’ de ces villes sur ce domaine aux frais de l’État. Une activité qui se terminera en juillet prochain, mois de la fin de la mission. Jean-Paul Huchon aura alors 70 ans. Mais l’heure de la retraite n’a pas encore sonnée.

Manuel Valls devrait lui trouver une belle place comme président de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, l’Arafer. Salaire: 148.000 euros brut annuels pour un mandat de 6 ans.


Jean-Paul Huchon rejette les critiques sur son éventuelle nomination à la tète de l’Arafer.
«C’est un poste un peu technique, mégote-t-il. Mais pas nul : je serai un peu le CSA (NDLR : Conseil supérieur de l’audiovisuel) du rail.» Et Huchon de s’étonner du procès en légitimité qu’on pourrait lui faire : «J’ai bien été le président du Stif (NDLR : Syndicat des transports d’Ile-de-France) et les trains, je connais. Eh oui, je peux encore servir !» lance-t-il, étonné qu’on puisse vouloir le mettre à la retraite.
[…] Une fois nommé, il promet d’être impartial, car l’Arafer est une autorité indépendante. « Je suis indéboulonnable pendant six ans», dit-il. Et les critiques de ceux qui s’étonnent d’une telle générosité envers lui, il les balaie. D’ailleurs, la politique ne l’intéresse plus. «J’y ai croisé tellement de traîtres, de médiocres et de connards, lâche-t-il. Sauf Rocard !» […] Le Parisien


06/05/2016

Selon Le Monde Manuel Valls aurait promis à Jean-Paul Huchon la présidence de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières qui se libère en juillet.
Celui qui avait finalement renoncer à se présenter aux régionales pour laisser la place à une candidature de Claude Bartolone serait envisagé pour remplacer Pierre Cardo, dont le mandat se termine en juillet.
Le mandat de président de l’Arafer est de six ans et est rémunéré à hauteur de 148 000 euros brut annuels. Depuis fin janvier, Jean-Paul Huchon est chargé d’une mission de conseil pour relancer l’attractivité touristique de la France. Cette mission, pour laquelle il est rémunéré, l’amène à beaucoup voyager et se termine justement en juillet. Il aura alors 70 ans.
Publique et indépendante, cette organisation est, selon son site, «un régulateur multimodal» censé «accompagner l’ouverture à la concurrence du marché de transport ferroviaire». Sa présidence, dont le mandat est de six ans non révocable et validé par décret présidentiel.
«Dans la vie, les gentils ne perdent pas toujours», sourit l’intéressé, qui attend le verdict de juristes chargés selon Le Monde de s’assurer de l’absence de conflit d’intérêts avec ses anciennes responsabilités.

Le Parisien ; Le Figaro

Fdesouche sur les réseaux sociaux