Le bureau national du parti socialiste va enquêter sur une énigmatique vague de 282 adhésions sur Metz entre janvier et mai. Un pourcentage d’entre elles proviendrait d’un seul et même ordinateur.
Une avalanche d’adhésions, aussi subite qu’énigmatique provoque des remous chez les socialistes messins. Le Bureau national des adhésions (BNA) du parti socialiste va se pencher sur une irruption de nouveaux militants à Metz depuis le 1er janvier.
Record de France
La gouvernance du BFA a été intriguée par l’envolée des inscriptions à Metz à un moment où la plupart des fédérations départementales voient leurs effectifs sinon reculer, du moins stagner sur les dernières années.
Une étrangeté qui chiffonne également le BNA : « Il convient de souligner qu’à un moment peu propice à l’enregistrement de nouvelles adhésions, on constate que l’augmentation subite des effectifs dans cette fédération [de Moselle] représente un quart de l’effectif total de la fédération au 11 mai 2016 », écrit-il.
« Nous avons été appelés à nous expliquer, alors que nous n’avons plus du tout la main sur les adhésions , explique Yoann Adadi. Les adhésions relèvent du bureau national qui les valide et nous fait redescendre ensuite les listes de nouveaux militants. Les secrétaires de section, eux, sont juste chargés d’organiser les scrutins locaux. Il n’en demeure pas moins que je suis outré par ce qui arrive. On est complètement à côté de la plaque par rapport aux événements actuels et aux préoccupations des gens. Là, on est dans des pratiques que je croyais révolues. Maintenant, il ne faut pas d’ambiguïté et vérifier simplement chaque carte. C’est ce que je réclame officiellement. »