Les cloches n’ont pas sonné comme cela était prévu par le protocole de protection. Mais les cambrioleurs, doublés d’apostats et de sacrilèges qui ont vandalisé et pillé l’église Saint-André à Alet-les bains, dans la nuit de lundi à mardi, avaient abaissé le commutateur de l’alarme sonore qui se trouve dans l’escalier grimpant au clocher. On y accède par une porte latérale dans le passage entre le clocher et le cimetière. Et qui ne communique pas avec le bâtiment de l’église-musée de la commune, accueillant de belles pièces de l’art religieux, reflet d’un riche passé déposé par le rayonnement de l’église Sainte-Marie dont il reste de belles ruines et trois siècles d’évêché. Auraient-ils bénéficié de tuyaux d’un informateur localement ? C’est la question que les enquêteurs se sont vraisemblablement posée au regard des premiers indices sur la manière d’opérer. Comme à Notre-Dame de Marceille il y a des années, une ou deux personnes se seraient laissées enfermer dans l’édifice, et auraient «bricolé» l’intérieur une fois l’alarme sonore coupée par un complice à l’extérieur. Tout ce petit monde serait ensuite sorti par la porte de la sacristie, voisine de celle de l’accès au clocher.
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