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La Région Ile-de-France a décidé ce jeudi de mettre en place dans les lycées et CFA franciliens un cycle de conférences où « des grands témoins », « victimes du terrorisme » s’exprimeront devant les élèves pour « créer un choc émotionnel » et faire toucher du doigt la souffrance des victimes ».

Finalement, la délibération a été adoptée à la quasi unanimité, seul le FN votant contre, estimant qu’il s’agissait « d’un pansement sur une jambe de bois » et souhaitant que soit clairement visé « le terrorisme islamiste ».


Les deux parrains et premiers « témoins » de ces conférences, Latifa Ibn Ziaten, et Samuel Sandler, parents de victimes de Mohamed Merah, à Toulouse en mars 2012, étaient présents en séance plénière, et se sont exprimés devant les conseillers régionaux, qui les ont applaudis debout.
Mais une polémique s’est rapidement fait jour lorsqu’une élue EELV a évoqué dans son discours « une approche trop simpliste », avec des témoins directs aux «affects et énonciations pathétiques qui peuvent certes avoir une fonction édifiante mais à condition qu’ils s’accompagnent d’une démarche intellectuelle critique» menée par des enseignants et chercheurs.
Le mot « pathétique », pris au sens de « qui émeut fortement », comme l’a souligné ensuite le groupe EELV, a provoqué l’indignation d’une partie des élus, qui ont dénoncé des propos « inadmissibles » et ont réclamé une suspension d’audience.
Le Parisien

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