Menotté et encadré par trois policiers, face au tribunal, le jeune Bengali, 25 ans, est en larmes. Complètement dépassé par les événements. Que lui reproche-t-on ? De s’être rajeuni de dix ans pour pouvoir intégrer le centre social d’aide à l’enfance.
Triste histoire parmi tant d’autres d’un réfugié en situation irrégulière […] La falsification de ses papiers est vite repérée. […]
Quatre mois avec sursis. Le Bengali essuie une nouvelle larme. « Thank you. » Et repart pour le centre de rétention préventive. Qu’adviendra-t-il de lui au terme de ces quarante-cinq prochains jours ? La préfecture en décidera.
Républicain Lorrain
