La maire de Rennes demande la «rupture anticipée du bail » avec l’association Fajr al nida, qui loue des locaux sociaux dans le Blosne et qui est soupçonnée de salafisme.
Cette démarche, à notre connaissance, est une première à Rennes. Elle s’inscrit dans le contexte post-attentats, de lutte contre la radicalisation et de l’état d’urgence. Elle a été rendue publique lundi soir au conseil municipal, par Hubert Chardonnet, adjoint chargé notamment de la laïcité, en marge d’une délibération attribuant 300 000 euros de travaux au centre culturel islamique du Blosne, ouvert en 1983 boulevard du Portugal, dans le Blosne.
La Ville de Rennes souhaite «expressément » le départ de l’association culturelle islamique Fajr al nida (l’aube de l’appel) du local collectif résidentiel (LCR) […] au pied d’une immeuble HLM Néotoa située au 1, square des Hautes Ourmes, à l’est du Blosne, entre les stations de métro Poterie et Blosne.
Concrètement, Nathalie Appéré va adresser « ces jours-ci » une lettre au président de l’Aprase lui demandant « au plus vite de soumettre à sa commission d’attribution la rupture de bail anticipée avec l’association Farj al nida ».
Une association qui selon M. Chardonnet, est « de référence salafiste et ne s’en cache pas ». Pourquoi? « Le préfet a porté à ma connaissance un faisceau d’indices relatifs aux activités de l’association Farj al nida ». (…)
Merci à Jerem
