Depuis 2011, la Pologne aurait accordé plus de 1.900 visas à des travailleurs nord-coréens. Ces ouvriers exploités travaillent dans les chantiers navals et le BTP, en violation du droit social européen.
Tout a commencé par la mort d’un soudeur. Le 29 août 2014, à bord d’un navire norvégien en travaux au chantier Crist, à Gdynia, pas loin de Gdansk, berceau du mouvement Solidarnosc. L’inspection du travail relève de nombreux manquements aux règles de sécurité. Et une nationalité inhabituelle : le soudeur vient de Corée du Nord, où sa dépouille est réexpédiée.
On découvre qu’il n’est pas le seul expatrié en provenance de cette dictature, dont les ressortissants sont rares en Europe. Et pour cause, le régime sanguinaire de Kim Jong-un, qui menace régulièrement la Corée du Sud et le Japon de guerre nucléaire, est frappé de sévères sanctions de l’Onu.
Ouest France
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