Nagib Azergui, président de l’Union des Démocrates Musulmans Français (UDMF), reparti de plus belle sur le terrain, a entamé depuis le mois de février grand Tour de France, afin d’être fin prêt pour les législatives de 2017. Un scrutin d’enjeu national où son parti compte bien s’illustrer.
Les musulmans de France ont bien plus à offrir qu’une islamisation fantasmée de la Nation ou que le grand remplacement de notre République par la Charia.
« La diversité est un trésor », insiste Nagib Azergui.
Elections cruciales à plus d’un titre, notamment pour un micro parti en devenir tel que l’est l’Union des Démocrates Musulmans Français (UDMF), les régionales ont apporté en décembre dernier leur lot de joies intenses à Nagib Azergui, le fondateur et actuel président du mouvement, agréablement surpris par ce banc d’essai électoral réussi, mais aussi d’amères déceptions en réalisant que l’âpre combat pour s’imposer dans l’arène politique hexagonale avait aiguisé des appétits internes des plus préjudiciables. […]
« 12 528 franciliens nous ont fait confiance, et 121 citoyens, en France et Outre-Mer, nous ont rejoints !», s’exclame-t-il avec enthousiasme, en se félicitant de l’intérêt accru, toutes générations confondues, que l’UDMF suscite à Paris et en régions.
Alors que les législatives, ce scrutin d’enjeu national majeur, se profilent à l’horizon 2017, le petit parti foncièrement républicain, riche de son éthique musulmane et ouvert à tous les citoyens, sans exclusive, ne craint pas de rivaliser avec les grands pour mieux combattre, sur le terrain, leur islamophobie obsessionnelle et, pire encore, institutionnalisée, en ayant à coeur de réconcilier une grande partie des Français issus de l’immigration post-coloniale avec la noblesse de l’exercice de la politique et les isoloirs. […]
oumma