On est toujours l’immigré de quelqu’un. Les Suisses surnomment péjorativement les frontaliers français, les “Frouzes”, de plus en plus nombreux à traverser la frontière pour un meilleur salaire.Une xénophobie latente.
Ces vagues de Français, auxquels il faut ajouter les 200 000 résidents expatriés, génèrent parfois quelques crispations chez les Suisses : “Ce qu’on n’aime pas trop, c’est quand les frontaliers sont toujours en train de râler sur la Suisse“. “On peut parler de discrimination vis-à-vis des frontaliers en Suisse. Pour la première fois, le Français est la petite main de la Suisse“, explique Marie Maurisse, auteure de Bienvenue au paradis.