Au pied des barres d’immeubles d’un quartier réputé sensible de Valence dans la Drôme, se trouvent une cinquantaine de parcelles. Des jardins citoyens que les habitants cultivent avec soin et patience. De la terre à l’assiette, on peut parler ici de circuit court : quelques mètres séparent les cultures des appartements. Le règlement des jardins, lui, interdit tout produit chimique.
Fondés en 2003, ces jardins partagés jouent aussi un rôle de lien social dans ce quartier de 8 000 habitants aux cultures diverses. “Quand on parle jardin, on parle tous la même langue” affirme Meriem Fradj, président du Mat-Drôme. Depuis quatre ans, une partie de la production est vendue directement sur le marché de Valence. Les revenus permettent d’agrandir l’espace cultivable. La semaine prochaine, dix nouvelles parcelles seront inaugurées.
