Depuis plusieurs mois, les sociologues débattent des conclusions alarmantes d’une étude menée par les économistes Anne Case et Angus Deatontudy. Entre 1998 et 2013, Case et Deaton soutiennent que les Américains blancs, en particulier les hommes, toutes tranches d’âges confondues, ont connu de grands pics de suicides et de décès liés à l’alcool et à la consommation de drogues. Ces pointes qui ont été tellement importantes que, pour les Blancs âgés de 45 à 54 ans, les chiffres dépassent nettement ceux concernant l’amélioration constante de l’espérance de vie.
Alors que certaines critiques ont contesté l’ampleur et le développement de l’augmentation du nombre de décès d’âge moyen, les auteurs de l’étude et la communauté scientifique semblent finalement tomber d’accord sur certains points fondamentaux. Les problèmes de santé mentale et de la toxicomanie ont pris une terrible ampleur chez les Blancs d’Amérique, contrairement à ce qu’on peut observer dans d’autres nations comparables. Les moins instruits d’entre eux sont les plus touchés par ce phénomène. […]
The Atlantic
(Merci à Wendy)
