Le Val-d’Oise accueillera bientôt deux cents réfugiés. A Cergy-Pontoise et à Bezons, dans des sites gérés par la Croix-Rouge. Une mesure imposée ce jeudi par le gouvernement aux municipalités concernées.
Une annonce qui intervient trois jours après celle d’Anne Hidalgo d’ouvrir un camp humanitaire de réfugiés dans la capitale, d’ici un mois et demi. La nouvelle de cette arrivée a suscité un vif mécontentement dans le département.
La préfecture du Val-d’Oise prévoyait la venue de trois cents migrants, répartis à Argenteuil, Bezons et Cergy. Mais le maire (LR) d’Argenteuil, Georges Mothron, a tenu à montrer son fort désaccord. « J’ai répondu un NON ferme et définitif à cette demande. Pourquoi ne pas envoyer ces personnes dans d’autres villes du Val-d’Oise, des villes dont la santé financière n’est pas menacée. » (…)
Le président de l’Union des maires du Val-d’Oise a dénoncé une opération de communication politique. « Cette évacuation coïncide avec l’annonce par le maire de Paris de la création d’un camp d’accueil de réfugiés dont on peut douter qu’il concerne le même effectif : d’un côté, 2 000 migrants sont chassés en banlieue, de l’autre quelques centaines accueillis sous le regard des médias », s’énerve-t-il dans un communiqué. (…)
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