Un an après le quartier du Pile, c’est celui du Cul-de-Four d’être soudainement sous le feu de l’actualité. Deux infirmiers libéraux installés rue de Flandres, à Roubaix, ont dû quitter le quartier après une série de cambriolages et de dégradations. Ils expliquent leur calvaire au quotidien.
Eugénie : « On a pris la décision de centraliser notre activité à La Madeleine. Mais on continue à payer le prêt. Deux infirmières ont loué le rez-de-chaussée. Elles ont décidé de ne plus recevoir de patients et quand elles viennent, c’est avec une bombe lacrymo ». Christophe : « De toute façon, les patients ne veulent plus venir, même ceux du quartier. J’ai fait le tour du quartier. J’ai rencontré un commerçant qui a déposé plus de 30plaintes mais rien ne bouge ».
Eugénie : « Il y a quelques mois, vers 15 heures, on a assisté à une véritable guerre des gangs dans la rue. Il y avait deux voitures garées l’une à côté de l’autre, en travers de la chaussée. Des types autour brandissaient des pistolets. Un film ». […]
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