07/06/16
(…) Or, selon le communiqué, l’acteur a «simplement exprimé que l’intégration pouvait être plus difficile lorsque la religion était placée au-dessus des lois de la République», précisant qu’il n’a «d’aucune manière exprimé l’incompatibilité de la religion et des lois de la République».
Dans la suite de l’interview, Jean Reno, qui est né à Casablanca et dont les parents sont andalousiens, confie ne pas se sentir «totalement Français». «Je ne dispose pas du type de personnalité qui peut être apprécié en France. Je ne m’appelle pas Gérard Depardieu, et ça ne veut pas dire que je n’aime par Gérard. C’est un ami à moi et il fait ce qu’il veut, y compris quand il va s’installer en Russie. En France, on m’a donné des récompenses, on me respecte et je respecte moi-même ce pays, mais au fond de moi-même, je suis espagnol, Andalou même», poursuit-il.
(…) Le Figaro
06/06/16
L’acteur Jean Reno des Visiteurs s’est confié au quotidien espagnol « El Mundo » sur ses racines espagnoles et sur l’intégration des musulmans en Europe.
Ses parents ayant fui le régime franquisme, Jean Reno est né à Casablanca, au Maroc. Sa famille a immigré en France dans les années 60. Il dit ne pas se sentir à l’aise dans l’Hexagone. “Je ne dispose pas du type de personnalité qui peut être apprécié en France “, affirme-t-il. “ Cela veut dire que je ne suis pas totalement Français. Je ne m’appelle pas Gérard Depardieu – avec toute l’amitié que je porte à Gérard. » A ses débuts, l’acteur avait décidé de changer son nom Juan Moreno en Jean Reno. L’acteur de 67 ans souligne : « Les Français m’ont donné des médailles, ils me respectent et moi aussi mais mes racines sont avant tout espagnoles, andalouses. »
Celui qui vit aujourd’hui à New York affirme :
« Là-bas, tout le monde est immigré. De fait, j’ai moins l’impression d’être un immigré aux Etats-Unis qu’en France. »
Interrogé sur la crise des migrants en Europe, l’acteur a critiqué l’intégration des musulmans en Europe. « Si vous regardez les gens qui arrivent en Europe, vous réalisez que ceux qui se sont intégrés sont les non-musulmans, juge-t-il. Ceux qui mettent en avant les lois par rapport à la religion peuvent s’intégrer. Mais ceux qui décident de rester dans une culture basée sur la religion auront des problèmes dans les écoles et dans les autres institutions de la République. »
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Merci à robinson et bonasavoir