08/06/2016
La Commission européenne veut renforcer sa collaboration avec les pays africains et du Moyen-Orient pour mieux gérer les flux migratoires. Elle prévoit des récompenses pour les États qui permettront de freiner les flux vers l’UE à partir de la mer Méditerranée, tandis que ceux qui ne coopéreraient pas pourraient s’exposer à des conséquences.
[…] A court terme, le Fonds fiduciaire pour l’Afrique se verra en outre allouer 1 milliard d’euros supplémentaire, consistant en 500 millions d’euros provenant de la réserve du Fonds européen de développement et 500 millions d’euros demandés aux États membres. Par ailleurs, les programmes financiers classiques devraient faire l’objet d’une réorientation.À plus long terme, la Commission propose de revoir en profondeur la portée et la nature des modèles classiques de coopération au développement. À l’automne 2016, elle présentera une proposition relative à un nouveau Fonds dans le cadre d’un plan d’investissement extérieur. L’exécutif européen proposerait de mettre sur la table 3,1 milliards jusqu’à 2020, en espérant qu’ils déclencheront “des investissements additionnels privés et publics de jusqu’à 31 milliards“.
(Merci à
)07/06/2016
La Commission européenne propose un nouveau partenariat avec les pays tiers pour limiter les flux migratoires vers l’Europe. Il s’agit de mobiliser de nouveaux moyens financiers pour aider en priorité des États comme la Jordanie, le Liban, le Niger, le Nigeria, le Mali, le Sénégal ou encore l’Éthiopie. Pour la responsable de la diplomatie européenne il faut particulièrement se tourner vers le continent africain.