Une femme de 24 ans doit comparaître le 13 juin pour «escroquerie». Elle avait présenté aux policiers des faux certificats médicaux attestant qu’elle était au bar «Le Carillon» le 13 novembre 2015 au moment de l’attaque terroriste.
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Les enquêteurs de la PJ de Versailles, interpellés par son comportement, décident de contacter la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire (SDAT) qui ne tarde pas à souligner de nombreuses incohérences dans son récit, ainsi que dans les pièces produites. Les enquêteurs se rendent compte que le médecin prétendument à l’origine du certificat médical de la jeune femme ne l’a en réalité jamais reçue. De plus, son nom ne figure sur aucune liste de victimes admises à l’hôpital le soir du drame. Enfin, la photo de son bras blessé est retrouvée sur internet, mais il ne s’agit pas du sien. Grâce à de fausses déclarations, la jeune femme a néanmoins réussi à duper le Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme (FGTI), ainsi que la Maison départementale de l’autonomie, qui aide les personnes handicapées.
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Merci à barbapapa