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Lors d’un meeting dans le Nord mercredi, Nicolas Sarkozy a renoué avec son thème de campagne favori, la défense de l’identité nationale et de l’autorité de la Nation.

Un discours fondateur. Dès ses premiers mots, l’ancien chef de l’Etat a donné le ton de ce qui sera sa candidature, toujours non déclarée, pour l’investiture présidentielle à droite, déclarant : “Je suis Français, vous êtes Français, nous sommes Français, c’est une chance, c’est un privilège !”. “La France c’est un corps, c’est un esprit, c’est une âme”, a-t-il clamé, en vantant “l’amour charnel de la patrie”. “Ce n’est pas un discours politique”, a tenu à préciser Nicolas Sarkozy au milieu de son discours, “mais le résultat d’une maturation”, le discours de “toute une vie politique”.

“L’immigration massive et le communautarisme ont créé une prise de conscience”. “L’immigration massive et le communautarisme ont créé une prise de conscience du fait qu’il y avait quelque chose qui ne tournait plus rond en France” et si “cela ne gêne pas nos prétendus progressistes, cela gêne le peuple”, a affirmé Nicolas Sarkozy, devant environ 800 personnes, dont une quarantaine de parlementaires. Selon lui, “la prise de conscience est aussi née de la confrontation avec un islam identitaire. Je ne parle pas de l’islam que l’on confesse dans l’intimité de la vie privée. Je parle de l’islam militant qui se présente à nous comme un bloc et qui impose à ses fidèles des règles de vie contraignantes”. “Cette double confrontation à une immigration massive et communautarisée et à un islam intégriste minoritaire a souligné par contraste la dissolution de nos liens, l’affaiblissement de nos institutions, la remise en cause de nos modes de vie”, a-t-il insisté.

La France doit être “respectée” par “ceux qui veulent y vivre”. Pour l’ex-chef de l’Etat, il faut “nommer les choses sans détour. Nommer le réel. Dire que la France est un pays d’empreinte et de tradition chrétiennes, un pays qui est né du baptême de Clovis il y a plus de 1.500 ans. Un pays d’églises, de cathédrales, d’abbayes, de calvaires. Un pays dont tant de grands philosophes furent des penseurs chrétiens”. “Les chrétiens ne gouvernent pas la France, c’est cela la séparation de l’Eglise et de l’Etat”, mais “c’est un pays chrétien dans sa culture et dans ses mœurs. C’est un pays ouvert, accueillant, tolérant et c’est ce pays que doivent respecter ceux qui veulent y vivre”.

(…) Europe 1

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