La semaine dernière, une enseignante du lycée Grandmont (Tours), insultée par un groupe d’élèves de première, a giflé l’une d’entre eux. Selon le proviseur, “dès le lendemain de l’affaire, le professeur en question a (…) présenté ses excuses à l’élève”, mais la mère de l’élève décide de porter plainte contre l’enseignante. La Nouvelle République défend l’élève giflée, tandis qu’un professeur de l’établissement dénonce les “dérapages” répétés de la jeune fille et l’attitude de la direction.
Dans La Nouvelle République, le journaliste Jacques Benzakoun prend la défense de l’élève giflée : “(…) c’est la banale histoire d’une classe de première qui n’aurait pas assez travaillé. La professeure en fait le reproche aux élèves d’où sort une voix qui s’en veut le porte-parole. Le ton monte et la gifle part. Geste irrémédiable dont la victime n’est d’ailleurs pas forcément celle qui a le plus de reproches à se faire (…)”
Sur Twitter, un enseignant du lycée Grandmont donne une toute autre version : il décrit une enseignante acculée (“des élèves insultent une prof dans un couloir, la prof craque et lâche une gifle“) et rappelle que l’élève giflée “avait été signalée par les profs depuis le depuis d’année pour de nombreux dérapages”. Selon lui, “la direction n’a rien fait“ lorsque les professeurs dénonçaient les tensions croissantes dans le lycée et “demandé que les éléments durs de la classe soit séparés dans plusieurs classes“.