Les électeurs britanniques sont appelés aux urnes le 23 juin afin de se prononcer pour ou contre le maintien de leur pays dans l’Union européenne. “Économiquement la preuve a été faite que le Brexit serait une très mauvaise chose pour l’activité économique, pour le développement du commerce, pour le statut de Londres comme place financière, pointe Élie Cohen, économiste et directeur de recherche au CNRS.
Mais quand on regarde les sondages de près, on constate que l’Angleterre est à 70% favorable au Brexit surtout dans les campagnes. Ils disent vouloir retrouver leur souveraineté. C’est une peur des effets de la globalisation et surtout du phénomène migratoire.”