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14/06/2016


La vidéo d’allégeance de Larossi Abballa à l’Etat islamique


Lors des contacts avec le Raid lundi soir, le tueur de Magnanville Larossi Abballa a indiqué “avoir prêté allégeance 3 semaines plus tôt au commandant des croyants de l’Etat islamique” Abou Bakr al-Baghdadi, indique ce mardi le procureur de la République de Paris François Molins en conférence de presse. […]

Dans sa voiture garée à proximité des lieux du crime, un coran, une djellaba blanche et deux livres religieux, “La croyance authentique” et “L’explication des 3 fondements”, ont été saisis.

Larossi Aballa, né le 28 mars 1991 à Meulan-en-Yvelines, avait été condamné (pour participation à une filière djihadiste entre la France et le Pakistan) par le tribunal correctionnel de Paris le 30 septembre 2013 à une peine de 3 ans dont 6 mois avec sursis. Cette peine couvrant la période de sa détention provisoire, du 14 mai 2011 au 30 septembre 2013, il avait été relâché avec mise à l’épreuve.

Pendant son incarcération, il s’était fait “remarquer” par l’administration pénitentiaire” pour son “prosélytisme d’islamisme radical”, précise François Molins.

Lundi soir à 20h52, l’homme de 25 ans a publié sur Facebook une vidéo de revendication envoyée à une centaine de contacts, ainsi que deux tweets de revendication sur un compte Twitter ouvert le 8 juin.

L’Obs


« Au cours de ces négociations avec le Raid, le tueur a indiqué être musulman pratiquant, faire le ramadan et il a précisé qu’il avait prêté allégeance trois semaines plus tôt au commandeur des croyants de l’Etat islamique, Abou Bakr al-Baghdadi. Il a ajouté avoir répondu à un communiqué de cet émir qui demandait, je cite, de +tuer des mécréants, chez eux avec leur famille+ », indique le procureur de Paris François Molins. […]

Formellement identifié grâce au fichier d’empreintes, Larossi Abballa est un Français d’origine marocaine âgé de 25 ans, habitant Mantes-La-Jolie.

Les Echos




L’homme abattu par le RAID, Larossi Abballa, est âgé de 25 ans et était connu des services de police pour des faits de vol et de radicalisation d’après les informations recueillies par RMC et BFMTV. Il avait été condamné en 2013 à 3 ans de prison dont 6 mois avec sursis pour sa participation à une filière jihadiste. Selon les informations révélées par le préfet de police, les négociations tentées par l’équipe d’assaut n’ont rien donné. Le forcené a finalement été mortellement touché par les policiers du RAID aux alentours de minuit. Domicilié à Mantes-la-Jolie, le forcené pourrait avoir choisi ses victimes par opportunité. Le policier assassiné était en effet en poste à Mantes-la-Jolie avant de travailler et Mureaux, et que sa compagne était policière au commissariat de la ville. BFMTV


 


 

Condamné en 2013 pour djihadisme

Le tribunal correctionnel de Paris a ainsi condamné Mohamed Niaz Abdul Raseed, ressortissant indien de 24 ans et considéré comme le chef du groupe, à huit ans de prison et à une interdiction définitive du territoire français. Ses “bras droits”, le Français Charaf-Din Aberouz et le Franco-marocain Saad Rajraji, ont été condamnés à cinq ans d’emprisonnement. Le premier est l’un des deux candidats au djihad qui avaient été interpellés le 25 janvier 2011 par les autorités pakistanaises à l’aéroport de Lahore, depuis lequel il devait rejoindre un camp d’entraînement au djihad armé. Son compagnon de voyage, Zohab Ifzal, Français d’origine pakistanaise, a été condamné à 42 mois de prison dont 18 mois avec un sursis simple. Parmi les autres prévenus, Larossi Abballa, 22 ans, a été condamné à trois ans de prison dont six mois avec sursis, Emirhan Deniz Sogut, 22 ans, à trois ans de prison dont un an avec sursis et Rédouane Ghandi, 26 ans, à 18 mois avec sursis. Enfin, le tribunal a condamné Yoan Glet, 31 ans, en fuite à l’étranger, à une peine de 18 mois de prison assortie d’un mandat d’arrêt. Le Monde


Selon une source policière, l’homme se serait revendiqué de Daesh (groupe djihadiste État islamique) durant les négociations avec le Raid, avant d’être abattu. Des témoins ont rapporté aux enquêteurs qu’il aurait crié «Allah akbar» en attaquant le policier. «A ce stade, le parquet antiterroriste s’est saisi de l’enquête compte tenu de la cible, du mode opératoire et des propos tenus pendant la négociation avec le Raid», précise le parquet de Paris 20 Minutes


Selon l’Agence A’MAQ, le média officiel de Daesh, l’assaillant serait “un combattant de l’État islamique“.


Le dénouement est violent et le bilan terrible. Vers minuit, les forces de l’ordre ont donné l’assaut contre la maison où s’était retranché à Magnanville (Yvelines) le forcené qui, vers 20h30, avait poignardé à mort un policier en civil avant de se réfugier dans la maison du fonctionnaire. De nombreux tirs, et une ou deux explosions, ont alors été entendus. En pénétrant dans le pavillon, Le Raid et la BRI ont abattu le forcené. Mais, à l’intérieur, ils ont découvert le cadavre de la compagne du policier. Ils sont parvenus cependant à sauver le fils du couple âgé de trois ans qui a été pris en charge par des médecins. Selon certains témoins, le forcené, un voisin de la famille du policier, aurait crié «Allah Akbar» Le commandant de police en civil, numéro deux du commissariat des Mureaux, a été tué de neuf coups de couteau à l’abdomen, lundi soir, vers 20 h 30 allée des Perdrix, un quartier résidentiel de Magnanville (Yvelines). Le tueur, dont on ignore encore l’identité, s’était ensuite retranché dans la maison du fonctionnaire où il avait pris en otage sa compagne et son fils âgé de trois ans […] Le Parisien


 


Le commandant Jean-Baptiste Salvaing, âgé de 42 ans, était chef adjoint de la Police judiciaire au commissariat des Mureaux. Il était auparavant en poste au commissariat de Mantes-la-Jolie. Sa compagne retrouvée morte après avoir été prise en otage était également fonctionnaire au commissariat de police des Mureaux.


Selon certains témoins, le forcené, un voisin de la famille du policier, aurait crié «Allah Akbar» Le Parisien


 

13/06/2016

0h24 : L’agresseur aurait crié “Allah Akbhar” (Dieu est le plus grand, en arabe), selon les policiers qui ont donné l’assaut. 0h21 : Selon le procureur de la République, le corps de la femme retrouvée est très probablement celui de l’épouse du policier tué, Jean-Baptiste Salvaing. L’enfant de trois ans, son fils, va bien et a été emmené. 0h20 : Le “bilan est lourd”, selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur: outre le policier et son meurtrier, “le cadavre d’une femme a été découvert. En revanche, un petit garçon a été sauvé par le Raid. 0h15 : L’auteur du meurtre d’un policier à Magnanville, dans les Yvelines, a été abattu, selon BFM-TV. Il s’agirait, selon le consultant police-justice de BFM Dominique Rizet, d’un ancien légionnaire. 0h10 : Les forces d’élite de la police nationale donnent l’assaut sur la maison du policier tué, où le suspect, retranché, aurait été “neutralisé” Le Dauphiné Libéré


 


Le quartier a été totalement bouclé, plongé dans le noir et le gaz a été coupé dans le périmètre. Plusieurs maisons ont été vidées de leurs occupants. En fin de soirée, le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur était attendu sur place, ainsi que le directeur général de la police national. Vers 23 heures 30, toutes les tentatives de dialogue avec le forcené avait échoué mais les négociateurs du Raid sont entrés en contact avec lui à plusieurs reprises. «C’est une situation de crise et on peut s’attendre à ce qu’elle dure», a indiqué peu avant minuit le porte-parole du ministre de l’Intérieur. «Nous ne connaissons ni l’identité, ni les motivations réelles de cet individu.» Le Parisien


Quand les pompiers sont arrivés sur place, l’agresseur a crié qu’il détenait des otages. Cette information n’a pas pu être confirmée dans l’immédiat. […] Les motifs de cette attaque n’ont pas été établis dans l’immédiat. Certains voisins croient avoir entendu des slogans islamistes proférés par l’agresseur. Reuteurs


Un commandant de police a été tué d’un ou plusieurs coups de couteau, lundi soir à Magnanville (Yvelines). Vers 20 h 30 allée des perdrix, le suspect a frappé le policier avant d’entrer et de se retrancher au domicile du fonctionnaire où il retient sa famille en otage . Les policiers du raid se sont rendus sur les lieux pour tenter de négocier la reddition du meurtrier. Le commandant Jean Batiste Salvint, âgé d’une quarantaine d’années, travaillait au comme chef adjoint des unités de voie publique au commissariat des Mureaux. Il était auparavant en poste au commissariat de Mantes-la –Jolie. « C’était un policiers très sympathique qui avait très bonne réputation », souligne un de ses collègues du département. Le Parisien


Un commandant de police a été tué à l’arme blanche devant chez lui à Magnanville, dans les Yvelines, a-t-on appris lundi soir. BFMTV Vers 20 h 30 allée des perdrix, le suspect a frappé le policiers avant d’entrer et de se retrancher au domicile du fonctionnaire. Les policiers du raid se sont rendus sur les lieux pour tenter de négocier la reddition du meurtrier. Pour l’heure, on ignore si cet homme détient des otages. Le Parisien

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