A la demande du ministère des Affaires étrangères, Jean-François Carenco s’est exprimé devant une assemblée de diplomates étrangers. Il a livré une philosophie de la métropole.
Comment vendre le Grand Paris aux investisseurs étrangers ? En réunissant les ambassadeurs de leur pays d’origine dans les locaux chamarrés du Quai d’Orsay. Ce jeudi matin, dans le cadre du Club des entrepreneurs, le préfet de la région Ile-de-France, Jean-François Carenco, a entrepris d’expliquer à un aréopage d’une soixantaine de diplomates l’intérêt de la métropole parisienne pour les capitaux internationaux.
«Des communautarismes, on en trouve partout».
Mais ces propos à forte teneur économique sont intervenus à la fin d’une réflexion comme on n’en entend pas souvent dans la bouche de hauts fonctionnaires. Certes, il s’agissait de faire comprendre l’idée métropolitaine à un cercle de non-spécialistes. Mais quand même… «Je vais essayer de vous faire partager l’ambition de la métropole, a posé d’emblée Jean-François Carenco. La métropole, ce n’est pas une grande ville. C’est un territoire nécessairement rayonnant, métissé, ouvert. Création de valeur, lien social, émotion culturelle : c’est ça, le fondement de la métropole. » […]